Nous n’avons pas besoin de thérapie, mais de pédagogie…
Je sais mon inconfort vis-à-vis du terme psychothérapie depuis mes premiers contacts avec l’hypnose et ses applications, avant même de me construire, année après année, une vision plus précise et plus claire de ce qu’est l’hypnose et de la façon dont elle agit en nous. Cet inconfort, il provient des présupposés qui accompagnent la seconde partie du mot : thérapie.
Un acte de thérapie sous-entend une recherche de guérison et par conséquent constate une maladie. Il suppose un état anormal, constitué par des symptômes et nous fait imaginer, par opposition, un état « normal », excluant ce qui pourrait s’apparenter à un dysfonctionnement… Or, je ne pense pas qu’il existe d’état mental que l’on peut qualifier avec certitude de sain, de normal. Cela sous entendrait une sorte de hiérarchie des états, dont la légitimité serait difficile à établir, et qui ouvrirait la porte à d’étranges dérives.
Bien entendu, je conçois aisément qu’une personne qui souffre d’une maladie, quelle qu’elle soit, doit être prise en charge par un spécialiste – un médecin a priori. Là n’est pas la question. Ce qui m’étonne est ailleurs : si l’on prend la réalité du travail des « psychothérapeutes » 99% des consultations données ne sont pas liées à des maladies. Il s’avère même que lorsqu’un psychothérapeute fait face à une maladie – mentale le plus souvent- il se doit, éthiquement et juridiquement, de l’adresser à un psychiatre, seul habilité à agir dans ce contexte.
De mon point de vue, les problématiques rencontrées par un psychothérapeute sont d’un autre acabit, et proviennent non pas d’un dysfonctionnement, mais d’un manque de connaissance de soi :
Car, pouvons-nous dire qu’une personne qui manque de confiance, qui est paralysée par une peur, qui n’arrive pas à se positionner ou qui se débat avec des comportements gênants qu’elle est malade ? Pouvons-nous dire qu’une personne qui a du mal à mémoriser, à se concentrer, à se fixer des objectifs et à mener des projets présente un dysfonctionnement ? Manquer de créativité, d’estime de soi, être obsédé par le passé ou prendre trop à cœur les stress du quotidien sont des traits de caractère gênants, tout le monde en convient… mais nous sommes loin d’une pathologie qui nécessiterait une guérison et donc une thérapie – qu’elle passe par la « psyché » ou par des molécules médicamenteuses.
Parfois, quand une personne est empêtrée dans un comportement générant un blocage dans sa vie, ses proches peuvent être amenés à lui dire quelque chose comme «Tu devrais aller voir un psychothérapeute ». Certains s’exclament en retour « Mais non, je ne suis pas fou ! ».
On pourrait y voir un problème de compréhension, d’éducation et penser que ces personnes ne savent pas ce qu’est la thérapie. J’ai souvent entendu ce discours, et je le trouve méprisant vis à vis de ces personnes et décalé de la réalité. Dans une telle réponse, je vois une simple réaction de bon sens commun.
Mon avis est que dans un tel cas, il serait plus cohérent de conseiller une réponse plus appropriée, comme celle d’apprendre à mieux connaître les fonctionnements inconscients, l’introspection, le « connais-toi toi-même ». C’est qu’un cerveau, ça s’éduque !
Nous pensons à partir des mots qu’on nous donne.
On pourrait penser que je pinaille ici sur les mots : au final, qu’on nomme une chose thérapie ou pédagogie … quelle est la différence ? Certains pourraient penser que l’important est le résultat, et qu’au fond, le résultat est le même ! Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse !
Mais le problème est plus profond. Les linguistes le savent : on pense avec les mots qu’on nous donne. On forme nos concepts et nos visions à partir de ces mots !
Dire à quelqu’un qu’il a besoin d’une thérapie suggère quelque chose de fort et d’aliénant. Sa réflexion se formera logiquement à partir des déductions évoquées plus haut :
« Je n’y suis pour rien, je suis malade, quelque chose en moi ne va pas, un spécialiste pourra régler le problème ! »
C’est une vision passive, dans laquelle le « patient » n’a pas de responsabilité et doit s’en remettre à une force extérieure.
Dire à quelqu’un qu’il pourrait apprendre à mieux utiliser ses capacités, c’est l’amener dans une réflexion et une vision totalement différente : une liberté, une capacité de choisir, d’apprendre. Ce n’est pas un savoir extérieur qui va lui venir en aide, mais bien ses propres ressources ! Ses capacités existent, il ne lui reste qu’à les explorer…
Nous connaissons tous la métaphore : un enseignant ne nous donne pas du poisson, il nous apprend à pêcher !
Les grands principes d’une pédagogie hypnotique.
Alors quels sont les principes de cette pédagogie cérébrale ? Ils sont nombreux : mais deux d’entre eux permettent d’en comprendre les principaux mécanismes.
- Sortir d’une vision manichéenne positif / négatif.
Nous avons vu que la plupart des problématiques adressées à des psychothérapeutes ne demandent a priori pas de thérapie au sens premier du terme. Pour aller plus loin, je dirais qu’il est même dommage de considérer ces problématiques comme étant négatives.
Bien entendu, une personne qui rencontre un problème en souffre, il ne me viendrait pas à l’esprit de le nier. Mais, si on prend le temps de regarder une telle situation avec un peu de recul, on s’aperçoit que bien souvent, ce qui est considéré comme un « problème » s’est mis en place en réaction, en réponse à une expérience. Ce fut un moyen, une tentative de réponse à cette situation.
Si un bébé pleure pour obtenir quelque chose, cela nous semble être un comportement normal et même adapté : à cet âge, les moyens de communiquer sont restreints et les options peu nombreuses. Puis, en grandissant, ce bébé découvre d’autres façons d’exprimer ses besoins : le langage non verbal et verbal par exemple. Sourire permet d’obtenir plus de chose que pleurer et expliquer une attente favorise les chances de la voir se réaliser. Toutefois, si un enfant n’est pas écouté dans une demande, il tente de trouver d’autres moyens d’obtenir ce qu’il veut et d’anciennes solutions peuvent alors remonter à la surface : se mettre à pleurer peut être l’une de ses tentatives. Si elle fonctionne, son cerveau la gardera en mémoire comme étant une réponse pertinente…
L’enfant devient adulte. Devant une difficulté émotionnellement similaire, une situation bloquée, son cerveau ira chercher d’anciennes réponses potentiellement utiles… même si elles sont, au fond, totalement inadaptées. C’est ainsi que des personnes peuvent rester bloquées dans des comportements anciens, dépassés, obsolètes. Seuls de nouveaux possibles peuvent lui permettre de sortir de cette ornière mentale et de mettre à jour ses capacités.
Si on élargit cet exemple, on peut en déduire qu’il n’y a peut-être pas de « bons » ou de « mauvais comportements » : cette vision est réductrice et immature. Tant qu’on pensait en termes de guérison elle était toutefois normale ! Mais si l’on parle en termes d’apprentissage, on s’aperçoit que tout comportement peut être utile dans un contexte donné, dans une situation particulière. Tous les comportements sont potentiellement intéressants !
Une personne est hypersensible ? La question n’est pas sa sensibilité en elle-même, mais son incapacité à la gérer dans certains contextes. Il est même possible que cette personne puisse apprendre à manier sa sensibilité pour l’ouvrir à des moments précis, et lui faire prendre du recul dans d’autres. Sans doute, dans ce cas, se sentira-t-elle à l’aise pour explorer bien plus sereinement ses ressentis et émotions, sans en avoir peur puisqu’elle peut agir sur eux. En fin de compte, sa sensibilité deviendra une qualité, un atout, utilisée à bon escient.
- Apprendre en modélisant.
Enfant, nous apprenons en regardant les personnes qui nous entourent et en reproduisant leurs fonctionnements. Nous faisons semblant de parler avant de maîtriser le langage, mais c’est grâce à ce procédé d’imitation que nous progressons aussi vite dans ‘l’apprentissage de notre langue maternelle. A ma connaissance, il n’existe pas de cours de langue dans lesquels on cherche à reproduire les mouvements musculaires et les sonorités des pratiquants de cette langue pour s’approprier les rythmes et l’accent. Pourtant, les rythmes sont à la base du sens, ils rendent logiques la construction des phrases et facilitent grandement l’apprentissage de la grammaire…
En grandissant nous abandonnons donc rapidement la modélisation, qui prend une place très restreinte dans nos vies. Si elle est présente dans certains domaines (artistiques et sportifs par exemple, dans lesquels elle reste intuitive ou encore dans des modes de transmission de type compagnonnage), on a rarement vu un mathématicien expliquer en détail sa façon d’organiser l’information, de réfléchir et de penser. Pourtant, s’il avait en face de lui une classe d’enfants ayant des connaissances de base en modélisation, une telle explication lui rendrait d’énormes services dans sa transmission : ses élèves pourraient s’adapter à sa façon de parler et d’expliquer. En conséquence, la compréhension serait de meilleure qualité, ainsi que l’implication de chaque élève : les raisons de se sentir perdu ou en décalage seraient fortement amoindries ! Et surtout, disposer des stratégies mentales d’une personne qui est à l’aise dans son domaine est une immense valeur ajoutée ! On s’en doute, le temps et l’énergie gagnés seraient considérables.
Quel est le lien avec notre domaine ? Il y en a plusieurs.
Tout d’abord, si l’on revient sur l’idée précédente, on s’aperçoit que le nombre d’options à notre disposition est une donnée essentielle dans notre vie : souvent, une personne en difficulté est bloquée dans un schéma, un système rigide qui ne fonctionne pas ou plus. Un praticien en hypnose va l’aider à se créer d’autres systèmes adaptés à sa vie actuelle. Ce faisant il lui apprend à utiliser son cerveau pour être plus flexible. Pour ajouter de nouvelles options, il est utile de pouvoir apprendre des autres, s’inspirer d’eux et donc modéliser.
Il y a une anecdote que j’apprécie beaucoup à ce sujet et que raconte Richard Bandler. Quand il s’est intéressé à la dyslexie, il a lu ce qu’il trouvait sur ce sujet et en a conclu que l’on savait très bien comment fonctionnait un dyslexique… mais il n’a trouvé aucune information ou presque sur la façon dont fonctionne une personne qui ne l’est pas ! Adepte de la modélisation il a donc commencé à s’intéresser à ce sujet en se disant que la dyslexie n’était pas un problème, mais qu’il lui fallait surtout comprendre comment enseigner à un dyslexique une autre façon d’organiser l’information. C’est en observant des personnes qui avaient des fonctionnements « normaux » qu’il a commencé à avoir des solutions qui se proposaient. Il a alors pu montrer aux dyslexiques d’autres façons de fonctionner …
Un praticien en hypnose développe cette faculté d’observation et de modélisation, lui permettant de varier à l’infini ses stratégies et d’apprendre rapidement. Il ne regarde pas si son client a un « problème », il considère seulement la stratégie mise en place et entend son caractère inconfortable… tout en sachant qu’elle peut être améliorée ou changée. Et que cette stratégie inconfortable pourrait sans doute servir à quelque chose, dans un autre domaine : imaginez ce qui serait possible si un insomniaque et un narcoleptique pouvait partager leurs fonctionnements cérébraux et apprendre l’un de l’autre !
Prenons un autre exemple : celui de la mémoire. De nombreuses personnes ne sont pas satisfaites de leur capacité à mémoriser. Je travaille régulièrement sur ce sujet et au début du travail, il m’arrive de demander à mes clients comment ils font pour mémoriser. Bien entendu ils sont incapables de répondre de façon précise. Je leur demande alors si ils ont appris à mémoriser, et la réponse est évidemment non. Je joue souvent à m’en étonner. « Comment ? Vous n’avez jamais appris à utiliser votre mémoire ? N’est-ce pas étonnant ? ». Personnellement je trouve ça très étonnant que l’école n’ait pas inclus cette notion dès notre plus jeune âge.
Si on pose des questions précises sur ce qui se passe dans la tête d’une personne qui apprend, on finit par découvrir son processus de mémorisation. Pour chacun de nous il est différent. Certains sont à l’aise pour mémoriser des sons, d’autres gravent facilement les images, tandis que d’autres encore retiennent les mouvements ou les sensations. La liste des types de mémorisation est bien plus longue, mais cela donne une idée des possibles.
Avoir une bonne stratégie de mémorisation est une chose, mais l’idéal est d’en avoir plusieurs pour s’adapter au type d’apprentissage : quelqu’un qui a une très bonne mémoire auditive peut avoir des difficultés à mémoriser un texte écrit. Et une personne qui a une mémoire visuelle peut être démunie devant un apprentissage qui demande l’exécution de mouvements. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise mémoire, et finalement peu de problèmes « pathologiques » de mémoire. Il existe avant tout des stratégies inadaptées, ou imprécises… Elles ont une origine : le manque d’information. Personne ne nous a appris comment on fonctionne !
Le besoin d’information…
Comme dans toute discipline et dans tout apprentissage, l’information est la clef.
Pour changer et apprendre, il nous faudrait une éducation qui prenne en compte plusieurs éléments :
- Une éducation émotionnelle, pour apprendre à connaître, explorer, utiliser nos émotions. Ne plus en avoir peur, ne plus s’en couper… et savoir les communiquer.
- Une éducation de l’identité. Ne plus croire en une nature immuable et figée, mais apprendre à modeler ce que nous sommes, et à grandir, élargir nos possibles.
- Une éducation de la liberté : c’est une éducation du choix, du positionnement, de la flexibilité et du renouvellement. Le changement est la chose la plus certaine dans notre monde, s’y préparer est le meilleur service que l’on peut se rendre.
Ces éléments, un praticien en hypnose peut les transmettre à ses clients. C’est même le cœur de son métier. Je fais ce travail depuis des années, et souvent je me demande comment serait notre société si, au lieu de tenter de pallier à ce manque d’information avec des adultes qui en ont souffert pendant une grande partie de leur vie, on transmettait directement l’information à des enfants, afin qu’ils puissent se construire plus librement, et peut-être éviter de développer les difficultés de leurs aînés.
De là imaginer que des cours d’hypnose devraient être introduits à l’école, il n’y a qu’un pas ! Je vous propose d’en franchir un de plus : à votre avis, à quoi ressemblerait une école pensée par des hypnotiseurs ? Cette jolie utopie fera l’objet de la seconde partie de cet article…
Sébastian says
Merci.
Apprendre à nos enfants le fonctionnement et comment utiliser le cerveau, afin de s’approprier et non plus de subir ses émotions quelles qu’elles soient, éviterait par la suite un grand nombre de consultation 😉
Avril Carine says
« Personne ne nous a appris comment on fonctionne ! » Mais c’est tellement cela, si simple pourtant je ne suis jamais arrivée à cette conclusion
Est ce déjà trop tard?
Quand à l’idée d’une école pensée par les hypnotiseurs, oui complétement! il est grand temps d’inclure dans l’éducation de nos enfants cet outil formidable qu’est l’hypnose, gain de temps assuré 😉
Merci beaucoup pour cet article très intéressant
Kevin Finel says
Trop tard non, je ne pense pas… tout est à inventer, l’époque le permet 🙂
Catherine Sallier says
Bonjour Kévin,
Je vous découvre avec bonheur, je n’ai pas d’autre mot.
Je partage tellement votre réflexion et du reste, pour me positionner en pédagogue et non en experte, ce que je ne suis pas ne serait ce qu’à cause de la finale « perte », j’ai choisi la pédagogie et le divertissement pour injecter une connaissance.
Je prépare d’ailleurs une pièce de théâtre en utilisant le personnage de mes BD-Vidéos.
Je vous remercie de tout ce que vous donnez !!!
Quelle formidable découverte.de vous !!
Pour vous donner une idée de ce que je propose :
Antonin says
Apprendre l’hypnose ou du moins comment fonctionne notre cerveau à l’école !
Et pourquoi pas la communication non-violente aussi pendant qu’on y est !
Il faudrait surtout pas qu’on se fasse trop de bien d’un coup 🙂
Définitivement, ce n’est pas un rêve que je partage ni une idée que je trouve géniale !
Hervé says
« Le changement est la chose la plus certaine dans notre monde, s’y préparer est le meilleur service que l’on peut se rendre. »
Se préparer au changement, voilà qui rejoint parfaitement la notion de pédagogie !
Je partage aussi ce sentiment face à l’identité du praticien, et pour le coup, cette vision nous ferait elle incarner des hypnopédagogues ?
Merci Kévin pour cet article sincère et fondateur.
RV
Kevin Finel says
C’est exactement ça : une école idéal nous préparerait au changement : observation, adaptation, communication, anticipation, créativité….
Le programme de cette école sera dans la suite de cet article 🙂
Denisha says
What litbnaeirg knowledge. Give me liberty or give me death.
Roch says
Je le savais bien que t’étais « le petit prince « de l’hypnose avec des idées aussi intelligentes qui fleurissent partout aussi généreuses que porteuses d’un potentiel révolutionnaire !
Stephanie
Gwénaëlle says
Bravo !!
Cet article vient mettre le doigt sur un sujet épineux : l’emploi de nos mots à bon escient…
Quant à introduire l’hypnose à l’école, je ne suis pas certaine qu’il s’agisse réellement d’une utopie car, lorsque l’on croit, tout est possible …
Merci encore pour ce texte très enrichissant et à très vite, pour la suite !
Gwenn
Guy Capra says
Une école idéale que celle qui nous apprendrait à apprendre effectivement.
À la lecture de cet article on a l’impression d’entendre parler son auteur : vous écrivez comme vous parlez sur vos vidéos, et c’est aussi fluide et passionnant.
Vous reprenez avec bonheur le thème de votre conférence TEDx, et on ne peut qu’attendre avec impatience l’article suivant dans lequel vous approfondirez… Notre transe ! 😉
Monique says
Intéressant débat.
A quand une collaboration neurosciences – hypnose et le partage de nos expertises, pour la co-création de nouveaux savoirs et d’une nouvelle approche pour des applications multiples?
A bientôt j’espère, pour de fructueux échanges!
Clara says
There is a critical shortage of inaotmfrive articles like this.
fanny says
Merci pour cet article qui me va droit au cœur, et qui parle de la réussite scolaire de TOUS les enfants. J’ai un projet fou, faire en sorte que la PNL, celle de Paul Pyronnet, entre à l’école et permette le développement d’une éducation émotionnelle, une éducation de l’identité et une éducation à la liberté, une attitude proactive, une recherche de la solution ce que que vous l’exprimez dans votre article.
Votre vision de la « non thérapie » me touche beaucoup, vous venez simplement de me donner une super piste, pour proposer un accompagnement vers de nouveaux apprentissages. MERCI
Bryson says
You are so awesome for helping me solve this mytysre.
Michèle says
Pour ma part je pense que l’idée en elle même est bonne mais totalement irréalisable dans la mesure où chaque individu fonctionnant de manière spécifique et de façon tout à fait unique, apprendre l’hypnose en classe alors que les classes sont totalement surchargées me parait un peu utopique. Ou alors il faudrait plusieurs heures d’affilée. Un nouveau mode de pensée, peut être (ce qui pourrait très bien ce faire en philosophie) mais pour moi, l’hypnose doit quand même avoir un côté personnalisé.
lopez says
Bonjour Kevin Finel
Ce n’est pas avec du vieux que l’on fait du neuf. Votre regard d’enfant, associé à l’amour de l’humain, me fait prendre contact avec vous. Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve? Mais quel cadeaux cela serait de pouvoir échanger, partager avec vous! Le bonheur c’est de pouvoir rester le plus possible proche de sa disposition spontané.
Dans l’attente recevez toute ma sympathie;
jacques lopez