Je me demande parfois si dans 15 ou 20 ans des cours de modification d’état de conscience seront proposés comme peuvent l’être aujourd’hui des cours de danse, de yoga ou d’écriture. Ou mieux encore, si ce sera une matière enseignée à l’école : une éducation à la souplesse subjective, en complément de l’éducation physique et des mathématiques ? Imaginez-vous un pays où des enfants apprennent à étirer leur subjectivité, à modifier leurs points de vue, à tester différentes configurations identitaires ? Assurément, cela aurait de l’allure !