(Vers une éducation hypnotique, 2e partie)
C’était une magnifique journée d’automne, comme il en existe dans l’Est de la France. Les arbres changeaient de couleur, l’or succédait au vert et les feuilles commençaient à danser dans le vent. L’air et la lumière étaient chargés d’une douce mélancolie et le temps semblait comme suspendu… C’est en tout cas ce que je ressentais en regardant par la fenêtre. A moins que cette impression ne m’ait été donnée par cet interminable cours d’histoire… péniblement transmis par la voix monocorde d’un enseignant qui semblait recéler le pouvoir étrange d’engourdir et même d’anesthésier les aiguilles de ma montre.
J’avais 14 ans et je venais d’entrer au lycée. Les premiers jours, enhardi par la nouveauté, le passage à la « grande école », je m’attendais à vivre un contenu un peu plus passionnant que lors des années précédentes… Je me suis vite résigné : la nouveauté passée, je m’ennuyais ferme. Et ce jour-là, peut être encore un peu plus que les autres…
Il y a plein de formes d’hypnose, et celle opérée par notre enseignant était d’un genre soporifique, à l’opposé totale de celles qu’on enseigne dans une école d’hypnose : au lieu d’être captivante, elle donnait à votre esprit une irrésistible envie de fuir, loin, vite. Mon regard porté à l’extérieur, comme pour tenter de s’évader et de respirer un air plus vivant, a du finir par se brouiller. Depuis l’automne, une fenêtre s’est ouverte sur mon imaginaire…
Vous le savez : parfois on vit un moment en sachant avec une étrange certitude qu’il est important, et ce même si on n’en mesure pas encore toute la portée. Dans ces instants de vie, notre mémoire est suractivée, comme si notre cerveau se disait : « Là, je dois tout retenir, on va en avoir besoin pour plus tard !». Aussi, de longues années après, il m’est simple de retrouver avec précision chaque détail, même de ce qui n’était pas en réel lien avec les facettes importantes de cette expérience : les vêtements que je portais, l’odeur particulière de cette salle de classe, le timbre d’une voix que je m’efforçais de mettre à distance pour continuer à rêver… en fermant les yeux je me souviens encore du moment où mon esprit s’est demandé : ne pourrait-on pas imaginer différemment l’école ?
Pendant des jours et des jours mon esprit a considéré cette question et ses conséquences. Ça a été le début d’une grande exploration… qui a sans doute contribué à la création de l’Arche, à mon amour de l’hypnose et a posé les bases de ma façon de penser cette discipline.
Il y a quelques années je suis retombé sur des notes prises pendant cette période, précieusement conservées au fil des années… Bien sûr, elles ont un côté un peu naïf, enfantin… mais l’essentiel était là. En y ajoutant un peu de recul, d’expérience, de matière, je peux maintenant lui donner une dimension plus concrète : voici, à mon avis à quoi devrait ressembler l’école, une école hypnotique.
A quoi sert l’école ?
A mon sens, à nous préparer à la vie, à ses exigences, à ses possibles. A une vie riche, pleine, imprévisible, avec son lot de bonheurs et d’interrogations, de doutes, d’incertitudes, et d’inconnus. Nous préparer à en vivre toutes les facettes, à être capable d’analyser, d’observer et surtout de nous adapter.
Nous pourrions reprendre ici la célèbre formule de Pindare : « deviens qui tu es ». C’est à devenir ce que nous sommes que l’école doit nous préparer. Si l’idée de devenir ce que nous sommes déjà peut sembler contradictoire, elle prend tout son sens quand on l’applique à un processus éducatif dont le but est de nous révéler à nous-même : nous disposons tous de qualités, de talents, d’une unicité. Toutefois, cela est à l’état latent et nous avons besoin de nous confronter à des expériences de toutes sortes pour le révéler, le comprendre et nous l’approprier. Une « bonne » école nous permet de nous rapprocher au mieux de ce que nous pouvons être, de disposer des outils pour l’accomplir.
A l’heure actuelle, est-ce le cas ? Seulement de façon très – trop partielle…
Quand on demande aux personnes ce qui forme un programme scolaire logique, certains apprentissages reviennent de façon quasi systématique : apprendre à s’exprimer, à lire, à écrire et à compter sont les apprentissages qui sont naturellement cités en premier.
Or, à quoi sert de savoir s’exprimer ou écrire ? A exposer sa pensée et donc à communiquer.
A quoi sert de lire ? A accéder à l’apprentissage, à la pensée d’autres personnes, à la connaissance et à l’information.
A quoi sert de compter ? A échanger et à mieux comprendre le monde.
Les autres matières vont dans le même sens : apprendre l’histoire, la physique, la géographie ou les mathématiques nous permet de nous forger un point de vue sur notre monde, de tenter de le comprendre dans sa globalité et dans sa complexité.
Souvent on ne voit que la matière enseignée, par habitude, parce qu’elle fait partie de ce qu’on a tous appris, mais il est parfois plus important encore de comprendre l’intention derrière une matière : son but, son objectif, sa raison d’être. Par exemple, pourquoi a-t-on un jour pensé qu’il était important pour tout le monde de savoir résoudre une équation ?
En examinant les principales matières, on en arrive dont à la conclusion que l’école nous prépare au monde, en nous donnant 3 capacités principales :
- La capacité à communiquer
- La capacité à apprendre
- La capacité d’analyser et de comprendre le monde
Je suis personnellement convaincu que ces 3 ressources sont primordiales, indispensables. Qu’une personne qui les maitrise aura de solides atouts pour s’adapter à ce monde. Mais deux éléments me posent question :
Tout d’abord, ces capacités ne sont jamais directement abordées, en tant que telles :
- Nous n’apprenons pas réellement à apprendre, aucune méthodologie en tout cas ne nous est donnée, sauf peut-être dans certaines études supérieures ou classes préparatoires, mais de façon là aussi très incomplète.
- Aucun cours de communication n’est dispensé : ce qui s’en rapproche le plus est peut-être la grammaire ? Mais nous sommes loin d’un cours d’argumentation, de rhétorique, d’un travail de prise de parole ou de négociation. Savez-vous qu’il existait des cours de rhétorique jusqu’au début du siècle dernier, dès l’école primaire ?
- Quant à la capacité à comprendre le monde, elle consiste le plus souvent à nous donner des informations sans nous apprendre à nous les approprier, sans sens de la recherche, de la personnalisation. Un cours de philosophie, en terminale, est ce qui s’en rapprocherait le plus… Mais tout étudiant « sérieux » sait qu’il prendrait un risque à ne pas simplement citer les auteurs de la philosophie officielle en recrachant bêtement ses cours au bac. Ecrire ce qu’un enseignant s’attend à lire suffit pour viser un 15/20 : pourquoi donc faire l’effort de penser !
Aucune de ces trois ressources n’est donc réellement développée chez les enfants qui fréquentent l’école aujourd’hui… – sauf par endroit, grâce à des enseignants qui, courageusement, désirent apporter quelque chose de plus.
L’autre problème concerne la difficulté de l’école à s’adapter aux évolutions du monde moderne
Ce qui est tout aussi remarquable est que les apprentissages de l’école ne se sont pas adaptés aux évolutions actuelles, comme si le monde avançait trop vite pour un système éducatif de plus en plus obsolète.
Il y a peu de temps, à l’échelle humaine, chaque homme pouvait envisager d’acquérir la totalité des connaissances humaines. Ce temps est révolu. Dans un monde qui évolue aussi rapidement, dans lequel un étudiant en faculté de sciences apprend une proportion non négligeable d’informations qui seront déjà remises en cause à peine ses études terminées, apprendre à chercher et analyser l’information est bien plus important que d’apprendre par cœur un cours..
Communiquer aujourd’hui demande des facultés d’adaptation à des langages et à des cultures variées. Mais plus que ça, on attend d’une personne qu’elle puisse avoir plusieurs modes de communication, tant elle va rencontrer des défis imprévisibles dans sa vie, sans commune mesure avec ceux rencontrés par la population sédentaire, ne fréquentant qu’un milieu social unique, des générations précédentes.
Aussi, dans une société ou on est bombardé d’informations, comprendre le monde demande de l’esprit critique, des points de vues changeants. Savoir chercher l’information, comprendre les lois de la suggestion, avoir une vision claire des mécanismes inconscients, voilà qui me semble fertiliser des ressources bien plus importantes que n’importe quel diplôme universitaire.
Enfin, ces trois qualités sont certes importantes, mais ne sont surtout plus suffisantes…
Partons de zéro, et imaginons…
Partant de ce constat, j’ai peine à concevoir que l’on puisse simplement rectifier tel ou tel point. Non seulement les résistances me semblent si fortes qu’elles demanderaient une énergie considérable pour être dépassée – énergie qui gagnerait à être mise à profit d’un travail plus créatif et constructif. Mais aussi j’ai à l’idée que notre imagination est souvent plus forte quand elle est libre… et quoi de plus libérant que de partir de zéro, de construire à partir de rien ?
Je crois que la valeur la plus essentielle à transmettre à un être humain est la liberté, elle l’est encore plus pour la construction d’un enfant. A mon sens, la liberté ne s’acquiert pas par le renoncement aux règles, mais par la connaissance et le dépassement de soi, par l’intelligence du rapport au monde. Je pense que la liberté se conquiert. Donc, la question que je me pose pour commencer à penser à une école nouvelle est celle-ci : comment donner à un enfant les outils pour qu’il soit à même de réaliser cette conquête ?
Je citais plus haut 3 capacités historiquement transmises à l’école : la capacité à communiquer, la capacité à apprendre et la capacité d’analyser et de comprendre le monde. Si l’on peut partir sur de nouvelles bases, ces capacités doivent à mon sens être complétées .
Les piliers d’une nouvelle école.
Je ne vais pas rentrer ici dans tous les détails, l’idée de cet article est de proposer un aperçu général, d’ouvrir une fenêtre et non d’être exhaustif.
Donc, voici les matières qui seraient au programme de cette « nouvelle école ».
– Cours d’apprentissage
C’est la base : commencer à comprendre comment nous fonctionnons et comment nous apprenons. Il m’a toujours semblé aberrant que l’on nous demande dans toute notre vie d’apprendre, sans que personne nous ait appris comment apprendre…
De même que nous n’avons pas besoin de connaître l’anatomie pour apprendre à marcher, nous n’avons pas besoin d’un cours avancé en neurosciences pour apprendre à organiser notre pensée. Ce sont des choses simples, faciles à expliquer, faciles à transmettre par du jeu et dans le plaisir.
Savoir apprendre rapidement nous permet d’emmagasiner bien plus d’informations et de façon plus durable. Pour quelqu’un qui sait apprendre, parler plusieurs langues, explorer de nombreux domaines et métiers, ne sera qu’une formalité. Et il semble que notre soif d’apprendre est souvent proportionnelle à la facilité avec laquelle nous retenons et intégrons …
Dans ce cours, nous apprendrions dès le plus jeune âge à mémoriser (de plusieurs façons), à organiser l’information, à créer des liens entre nos connaissances, à organiser nos pensées, à doser notre créativité selon nos besoins, à solliciter nos mécanismes inconscients pour faciliter l’intégration à long terme et à adapter nos apprentissages aux expériences rencontrées. Ce dernier point semble anecdotique, mais il est pourtant essentiel pour l’étude des mathématiques par exemple !
Il faut aussi comprendre qu’un tel cours pose des bases solides pour d’autres apprentissages essentiels. Pour prendre un exemple, la mémoire est aussi un ingrédient essentiel de la construction de notre identité : apprendre à retenir c’est aussi par opposé apprendre à évacuer, à relâcher certaines expériences. Au final, cela nous apprend à choisir de quelle façon nos expériences nous impactent : l’étude de la mémoire prépare à l’étude de la résilience !
– Cours d’émotion
Apprendre à utiliser nos sens et à comprendre comment nous nous créons nos différents ressentis est aussi un apprentissage de base qui devrait être essentiel dès le cours primaire !
Comment se créent nos peurs et nos doutes ? Comment les rendre utiles ? Comment les écouter ou les dépasser ? Comment gérer un obstacle ou un événement traumatisant ? Comment se crée la confiance et comment choisir le type de confiance ? Comment ne pas être en réaction mais en création ? Comment gérer chaque émotion et quoi en apprendre ? etc.
La liste est longue, mais un enfant est à même de comprendre cela, si on prend le temps de lui expliquer, et de le guider dans cette exploration. Combien d’adultes ne se retrouvent-ils pas à ne pas savoir gérer les difficultés ou l’échec, à être victimes de leurs peurs ou de leurs colères, de leurs doutes ou de leurs représentations négatives ? L’estime de soi s’éduque, le bonheur aussi.
Ce serait aussi une éducation à la sensibilité : j’ai toujours pensé que l’étude de la littérature et de la poésie, pour prendre deux exemples marquants, était pénible à l’école pour beaucoup d’enfants, sauf à tomber sur un enseignant passionné… un cours d’émotion nous rendrait bien plus sensibles aux différents arts et sans doute à la création.
– Cours de communication
La communication est tout aussi importante avec soi qu’avec les autres. Avec soi, elle peut se résumer à une étude des processus inconscients, une exploration des états de conscience et des différentes facettes de notre personnalité. Elle est en continuité du cours d’émotion en nous apprenant à entendre nos besoins, nos désirs et à y réagir. Les neurosciences font progressivement voler en éclats la conception d’une conscience unifiée et rationnelle et nous met face à la complexité de notre identité, mais seule l’expérience de toutes le facettes qui nous composent nous permet de le comprendre réellement.
Quant à la communication avec les autres, elle regroupe en fait plusieurs matières : les bases sont l’étude des principes de suggestion, de la rhétorique, du story telling, en plus de la grammaire et de l’argumentation. A ce propos, nous sommes dans une culture qui a diabolisé l’art de l’influence, et nous apprenons tous à l’école que les sophistes étaient de bien méchants personnages… Pourtant, comment se défendre dans un monde ou règne la suggestion sans une maîtrise de ces procédés ? Nous fabriquons sans cela des victimes idéales et sans défense aucune pour les manipulateurs en tous genres.
A un niveau plus avancé, cette matière regrouperait entre autres choses l’étude de l’observation, du questionnement, mais aussi du charisme et du management : apprendre à fédérer, à inspirer et à partager font partie des thèmes qui y seraient étudiés.
– Cours d’adaptation
J’ai toujours ressenti cette matière comme manquant cruellement à l’école. Apprendre à s’adapter aux exigences de chaque matière, à son « esprit » pourrait déjà aider chaque élève à modifier sa façon de penser et d’agir. On ne réfléchit pas de la même façon dans un cours de mathématiques ou dans un cours de lettres. Les associations d’idées ne sont pas les mêmes, la construction du raisonnement non plus. Jamais un enfant n’apprend ces concepts, il se débrouille pour trouver par lui-même des clefs, et n’y arrive pas toujours. Combien d’enfants pourtant brillants sont bloqués dans un domaine, ne parviennent pas à avoir la forme de pensée qui convient, et finissent dégoûtés de certains domaines d’apprentissage ?
L’adaptation va ensuite bien plus loin, c’est un cours qui découle du cours de communication et avance de pair avec lui :
Par exemple, apprendre à collecter de l’information et à observer permet de découvrir les principes de la modélisation. C’est un thème qui mériterait un article à part entière, mais pour faire simple, la modélisation est notre première façon d’apprendre, celle dont nous disposons dès la naissance : nous observons et nous reproduisons jusqu’à savoir faire. C’est une méthode efficace et rapide. En grandissant, nous l’abandonnons bien trop souvent au lieu de la cultiver et de l’affiner. La modélisation permet de s’inspirer de ceux qui nous entourent, de rentrer dans la logique des personnes. Elle permet l’empathie et le transfert de compétences. L’apprentissage des langues par exemple, en serait grandement facilité : notre langue maternelle est apprise de cette façon, rapidement et efficacement.
L’adaptation regroupe bien d’autres thèmes : apprendre à jouer avec ses croyances, à changer de point de vue, à se renouveler, à se remettre en cause… C’est toutes ces compétences qui nous rendent solide face aux défis d’une vie.
– Cours d’organisation
Ne trouvez-vous pas étonnant que nous n’apprenions jamais à conduire un projet ? A planifier, à prioriser, à rendre cohérent ? Je pense que la difficulté qu’ont des personnes à créer leur entreprise, à monter des projets viables pourrait être considérablement atténuée avec de telles bases, tôt dans notre évolution. L’organisation amène à l’autonomie, à l’initiative, à la cohérence et renforce notre capacité à argumenter et à convaincre.
– Forger son identité
Nous en revenons ici à « deviens qui tu es ». Est-ce à proprement parler une matière à étudier, ou une forme de synthèse ?
Nos « croyances » sur nous-mêmes déterminent bien souvent la façon dont nous construisons notre identité. Trop de personnes s’envisagent à partir d’une nature prédéfinie et immuable et devant de telles idées, elles ne songent même plus à la possibilité de changer, d’évoluer.
Apprendre à un enfant comment on se forme une identité, et comment celle-ci est en perpétuelle évolution permet de développer des qualités précieuses. L’amener à tester, à sentir l’effet qu’auraient sur lui d’autres valeurs, d’autres formes de pensées, me semble être un des plus beaux cadeaux que l’on puisse lui faire.
L’une des clefs serait une adaptation du travail du comédien : l’exploration de toutes les facettes de soi, de tous les rôles pour n’avoir peur d’aucun d’entre eux, et choisir après cette exploration les ingrédients que l’on désire incarner, ceux qui nous parlent.
Un enfant apprendrait à se positionner par rapport à son héritage familial et culturel, à construire ce qui peut l’amener à évoluer vers ses rêves et ses buts, à se donner une direction et à avoir les éléments pour en changer si un jour le besoin s’en fait sentir.
Évolution permanente.
Dans cet article, mon but n’est pas d’entrer dans les détails : plus qu’un article, c’est un livre qui permettrait le développement précis et rigoureux d’un programme scolaire construit à partir de ces idées. J’ai déjà pris beaucoup de notes sur ce sujet, au fil des années et peut-être qu’un jour prochain je prendrais le temps de les réunir de façon cohérente pour donner vie à un livre contenant cette proposition. D’ici là, j’en développerais peut-être certains passages dans de futurs articles, si certains d’entre vous en sont curieux.
Mais déjà, imaginons à partir de ces quelques idées. De quoi serait capable un enfant éduqué de cette façon ? A mon sens, quelqu’un qui développe ces capacités est fondamentalement libre.
Imaginons aussi quel impact aurait sur une société, un groupe d’enfants éduqués ainsi …. Il y a des révolutions que l’on ne voit pas toujours arriver, et il suffit de quelques individus pour les amorcer.
J’ai eu un immense plaisir à lire cet article, Kevin.
L’automne doit être une saison propice à l’évasion et la rêverie, puisque c’est le souvenir des feuilles mordorés qui m’est resté de ces longues journées scolaires, ennuyeuses et tristes bien sûr, puisque je n’y arrivais pas (selon ce que l’on attendait de moi). Et j’étais en primaire. Cela fait quelques 55 ans….
Alors oui je souhaite que cette école voit le jour, et enfin que ce soit un lieu d’apprentissage à vivre pleinement, selon ce que l’on est.
La pensée concernant la mémoire et la résilience m’a interpellé entre autre. Alors je vais relire encore et laisser mes pensées s’organiser autour de tout ce que tu évoques.
Cela me donne à repenser la façon d’accompagner ma nièce (bien fracassée par le système aussi) et qui reprend des cours pour passer un Cap.
J’attends la suite avec impatience,
Amicalement,
Si nos expériences servent à ne pas reproduire notre vécu, et à ré-inventer l’avenir, alors elles semblent bien utiles… Je souhaite le meilleur à votre Nièce !
A quelle date est prévue la rentrée, j’y inscrit de suite mes enfants !!!
Très beau sujet Kevin, j’aimerais en savoir plus…
Belle journée
Gwenn
Bonjour M.Finel,
J’ai eu le plaisir de converser avec vous au sujet de ma fille, Margot, 12ans depuis le mois d’Août, actuellement en troisième sans avoir mis un pied à l’école….
Nous avons, avec mon épouse, mis en application certains de vos merveilleux principes et nous avons essayé d’enseigner certaines de vos sympathiques matières; en acceptant de remettre en question de nombreux choix, notamment professionnels puisque nous avons décidé de nous « ré-orienter », en suivant également les mêmes matières…
Nous avons alors compris tout ce qui nous faisait défaut, en devenant naturopathe pour l’une et hypnothérapeute pour l’autre….
Nous ne disons bien évidement pas que nous sommes « meilleurs » que les autres, c’est seulement l’épanouissement de notre fille qui nous sert de baromètre.
Nos activités nous font chaque jour rencontrés des adultes présentant de nombreux maux, c’est en ce sens que nous avons opté pour une approche ludique, élégante et efficace auprès des enfants, qui, nous l’espérons secrètement, auront les bons outils et garderont un fabuleux souvenir de leur passage au sein de VOTRE école.
Très agréable continuation,
Jean-pierre, Delphine et Margot.
Oui je me souviens de notre discussion… en attendant que cette école prenne vie, s’incarne, elle existe déjà par ces transmissions. Votre choix de vie est courageux !
Enfin un programme que je qualifierais de salvateur.
Prendre conscience de qui l’on est est un parcours extrêmement ardu. Certains sont plus chanceux que d’autres, c’est vrai. Mais, en règle générale, nous sommes quand même bien abimés par les différentes expériences que la vie nous a apportées, en grande partie à cause des fausses croyances qui nous ont été inculquées par notre système, les générations précédentes et autres personnes qui se sont trouvées sur notre chemin.
J’adhère complètement à ton idée parce que je refuse de croire que les enfants sont plus difficiles qu’avant : je crois simplement qu’ils arrivent dans un monde qui ne leur correspond plus du tout.
Alors que la vie ne devrait être qu’une fabuleuse quête d’aventures et de découvertes toutes aussi enrichissantes les unes que les autres, il faut constamment composer avec cet énorme mur de résistances et ce système qui nous entravent, nous privant de la première de nos libertés : celle d’être celui/celle qu’on est vraiment. A force de combattre, on finit par se résigner et oublier complètement le vrai sens de la vie.
Les enfants sont notre richesse et maintenant que nous sommes de plus en plus éveillés, nous n’avons plus le droit de continuer à fonctionner comme avant. Et surtout,. nous devons cesser de les dompter pour qu’ils deviennent des moutons parmi d’autres moutons.
Je souhaite de tout coeur que ton projet fasse écho. Parce qu’enfin les dégâts cesseraient et le potentiel de chacun verrait la lumière.
Je te remercie pour ce texte que j’ai pris tant plaisir à lire et qui me permet de garder espoir.
Un très bel article en effet… Je rentre de ma journée de classe et c est un plaisir de te lire. L’école a beaucoup de défauts et un grand nombre d’enseignants agissent encore par habitude et méconnaissance de l impact de leurs actions. Leurs intentions sont souvent nobles, mais le résultat de leurs actions, elle, est régulièrement destructrice pour les élèves. Ils ne comprennent pas toujours le pourquoi des violences rencontrées, et se révoltent face à ces comportements. Si les enseignants modifiaient légèrement leurs perceptions, alors l’école pourrait prendre un tout nouveau visage. Espérons que de telles pensées se développent suffisamment pour que notre monde change son visage.
Sébastien
Quel beau programme oui, et qui m’inspire d’autant plus que je suis désarmée depuis quelques jours par mon fils, cinq ans, qui souffre de maux de ventre, de migraines et le médecin me diagnostiquant de le changer d’école…Car ses journées en classe l’enferment et le font souffrir, plus que je ne l’imaginais.
Il peut y avoir aujourd’hui un trop grand décalage entre ce que l’on laisse se développer chez nos enfants et ce qu’ils doivent vivre ensuite dans une journée scolaire.
J’ai rencontré l’été dernier une très belle école, les colibris, dans la ferme des amanins, dans le vaucluse, un très beau projet éducatif également.
Mais alors, enlever son enfant de l’école ? Ouvrir soi même une école ? Expliquer à son enfant qu’il doit composer entre plusieurs univers ?
Une école comme celle que tu décris Kévin, j’y inscrit Adam et je veux bien même y participer !
De tels projets voient en effet le jour, et certain finissent par décider de créer leur propre école oui… mais en attendant, c’est aussi au quotidien que de petites différences peuvent voir le jour. Apprendre aux enfants à repérer les limites et les croyances, à jouer le jeu sans pour autant se laisser enfermer dans un modèle… ce sont déjà de belles bouffées d’oxygène !
DanlwP,ease delete previous comment. I was on the wrong page. LOL!In response to your post, I remember so well those days. Squeeze as much out of them as you can. All too soon, the empty nest … but that's fun, too. 🙂
Très intéressant,
C’est assez marrant de voir ce nouvel article, je suis en effet en train de lire un livre qui me fait beaucoup penser à tout ça:
« apprendre à apprendre »que je conseil à ceux qui s’intéresse à l avenir de leur enfants! Et oui car malheureusement cette école dont tu parles n existe pas encore, mais nous pouvons, et même je pense que nous devons, participer à cette éducation, trop incomplète si on laisse le système éducatif actuel s’en occuper exclusivement.
En tout cas, j’attends avec impatience la publication d’autres articles.
Merci pour la richesse que ton travail nous apporte
Maxime
Excellent livre oui, la PNL a déjà un peu exploré ces pistes et quelques ouvrages existent, au moins sur la partie qui consiste à travailler la mémoire et l’organisation de l’information, ce qui est déjà considérable.
This inthsig’s just the way to kick life into this debate.
Et parce que cette école ferait de nous des êtres idéalement doués de pensée, de création, de rébellion, d’imagination, d’amour, de contradiction…parce qu’elle ferait de nous des êtres libres, elle deviendrait la plus belle arme contre la politique de la peur avec laquelle on essaye de nous endormir !
je pense Garance que tu soulèves la base du pb de notre société..c’est tellement facile de manipuler des moutons..imagine que chaque citoyen devienne pensant avec ses propres idées..ce serait la révolution!!
pas pratique pour tous nos dirigeants qui nous manipulent..alors l’école formate à la base ,ainsi les cerveaux sont anesthésiés dés la plus tendre enfance..
c’est à nous parent de guider nos enfants vers d’autres horizons..personnellement,mes enfants ont un parcours d’éducation atypique avec beaucoup de voyages,en suivant le CNED pour l’apprentissage dit obligatoire,leur maturité est bien au delà des enfants de leur âge..
je vise l’épanouissement,le savoir être ,le savoir faire,ainsi le savoir se fait de façon ludique et naturelle..
Gourmande des articles que tu publies, je lis avec beaucoup d’attention ceux sur l’enseignement de soi, de la vie et du monde. Je teste avec mon grand (4ans) tous les outils que j’ai en main…mais un bouquin, Kevin, avec des astuces concrètes, des protocoles très faciles à jouer avec nos têtes blondes serait un merveilleux cadeau de Noël à tous les parents.
Alors merci d’avance, et vivement noël.
Aurélie K
J’y pense à ce livre… j’y pense 🙂
Bonjour,
Le sujet m’intéresse, en tant que Dr en neurosciences et experte en innovation, ainsi que ds le cadre d’un projet d’innovation pédagogique.
Je serais heureuse d’échanger avec vous sur le sujet. Merci par avance pour votre réponse.
Cordialement
Monique
Bonjour Monique, vous me rendez curieux quant à ce projet, ce sera un plaisir d’échanger avec vous à ce sujet !
Bonjour Kévin Finel,
En tout cas aujourd’hui juste avant le we, dans ce collège où j’officie en tant que prof d’histoire (et oui désolé) mes élèves et moi avons procédé à la lecture de ce texte. A la place du cours d’éducation civique de 3ème (que nous avons fait en « machine à phrases »; l’exercice plaît énormément). Et bref, pour résumé, les élèves ont vraiment été interloqués par toutes ces idées… La plupart sont mêmes d’accord pour tester certaines idées dès la semaine prochaine. Bref merci à vous!
Vous n’imaginez pas à quel point votre commentaire me touche…. je n’aurais pas imaginé que cet article pourrait être lu ainsi… j’espère alors que ces idées vont continuer à germer, tenez moi au courant de ces tests !
Et surtout, merci à vous.
…et nous pourrions ajouter au frontispice de cette école repensée, le célèbre « Connais-toi toi-même » (Gnothi seauton), dont l’origine se perd dans la Grèce antique (Platon ? Thalès ? Héraclite ?…), mais qui me semble bien résumer l’essence des « Piliers de cette nouvelle école ».
S’il faut des artisans pour forger ce temple dans les années à venir, en tant que papa et hypnothérapeute, je suis des votres !
Merci Kévin de poser cette première pierre.
Il se peut que ce projet d’école voit le jour, même si il est encore un peu tôt pour en parler plus… mais déjà les idées circulent et préparent le terrain ! Merci pour votre soutien !
Bonjour Kevin,
Nous partageons des valeurs communes, nous sommes justement en train de créer une école :+). Une nouvelle école, l’école de la vie, plus d’informations ci-dessous. Projet collaboratif, si vous souhaitez apporter votre pierre à l’édifice vous êtes le bienvenue 🙂
http://www.neobienetre.fr/neo-bienetre-ecole-de-la-vie/
Belle journée !
Julien PERON
Merci Kevin pour cet article.
En tant que formatrice et coach, je souscris totalement !
Je crois que nous sommes très nombreux à partager ces idées. C’est rassurant !
Réformer l’école est un chantier très vaste. Il est dommage que ce soit toujours les mêmes qui s’y attellent : ceux qui malheureusement font partie du système éducatif. A mon sens pas les mieux outillés pour le faire…
Une bonne façon de commencer à changer les choses dans le bon sens serait sans doute de mieux former les enseignants à tous ces sujets que vous évoquez et aussi aux techniques issues des découvertes récentes en neurosciences par exemple.
Un bon expert ne fait pas forcément un bon enseignant. Ça n’a jamais suffit et ça ne suffira jamais.
Au plaisir de vous lire,
Bien cordialement,
Cécile
Your posting really sthrigatened me out. Thanks!
Merci Kevin pour ce bel article qui contribue à alimenter une réflexion de fond sur les limites d’un système qui n’a cesse de se chercher, d’ouvrir et de fermer des portes, mais refermé sur le même cadre, pendant que les regards s’évadent toujours au dehors.
Curieuse de la suite, bien sûr, tant je suis convaincue par la nécessité d’une nouvelle école, au coeur du sens et de l’humain.
Ayant participé aux projets de « re-scolarisation » des élèves sortis du système scolaire dans des dispositifs inventés par l’Education Nationale
( Classe -Relai* ) , j’ai pu mesurer la nécessité fondamentale de réinventer l’école, mon parcours à L’ARCHE n’ayant fait que confirmer…Alors merci, et que l’espoir prenne vie.
O.
*Classe relai en principe: huit semaines / huit jeunes exclus de l’école. Une équipe pluridisciplinaire de thérapeutes, enseignants, souvent formidables mobilisés pour re-scolariser , et en réalité redonner confiance estime de soi et espoir.
En pratique : huit semaines de répit avant le retour au système classique et trop souvent à la « case » départ, avec répétitions d’exclusions.
Arilctes like this make life so much simpler.
Bravo Kévin.
J’adore, j’adore, j’adore. Comme tes articles me touchent!!
J’ai mis en place dans mon pays une approche similaire pour les enfants sur la connaissance et la compréhension des émotions, sur l’estime de soi, la confiance en soi, pour que les enfants aient une meilleure compréhension sur eux mêmes et sur le monde qui les entoure.
Je trouve ça formidable de commencer cette pédagogie dès le plus jeune âge en laissant toute la place à la communication, la créativité et la liberté d’être qui ils sont, en se connectant à leur essence pure, liant leur tête, leur corps, leur cœur et constituer un trésor de ressources.
Merci pour tes beaux articles, moi j’y croit à cette pédagogie et cette école du futur.
Alors j’attends aussi ton livre qui reflètera pour sûre, cette passion qui t’anime. Je suis une grande fan.
Encore merci
Audrey
Bonjour Kevin ,
Ton école est formidable ! j’aime la nommer » l’école de l’ être « .
Dans notre société occidentale , les enfants apprennent dès leur plus jeune âge, à subir leur vie , à enfouir leurs émotions , à penser que » la vie est ainsi ..linéaire ..monotone..triste parfois .. ».
Combien de fois , ai je entendu dire , des parents à leurs enfants : » dans la vie , on ne fait pas comme si .. on ne pense pas comme cela …Sois comme si..pas comme cela … » Et l’enfant dans tout cela? Comment se construit il dans ce formatage éducatif ?
Il est essentiel de proposer une approche de la construction , de l’évolution de son identité , de manière plus vivante , plus humaine , plus cohérente avec ce qui anime vraiment l’ enfant: L’accompagner dans son développement en partant de son essence.
Merci Kevin pour tout ce que tu transmets .
On dirait que le sujet intéresse de plus en plus de monde :
Même Disney nous invite à « faire connaissance avec les petites voix dans nos têtes » dans leur nouveau film :
http://youtu.be/LFwPLTsNIZM
Le dessin animé ne serait-il pas d’ailleurs un support pédagogique interessant?
Encore merci pour tous ces articles, source de rêves et d’inspirations.
A quand le prochain?
Mais Kevin, il faut la créer cette école.
Peut être en premier en complément d’un cycle normal d’études (école privée )
ce qui permettrait ensuite de former des gens volontaires dans des centres de rattrapage pour les élèves en difficultés.
Je pense que c’est facile à dire mais qu’il doit y avoir beaucoup d’accords à obtenir pour monter cela.
En Suisse c’est sûrement plus facile que chez nous en France.
J’espère que cette école verra le jour
Je partage complétement ces idées je pense depuis longtemps que l’on devrait aussi initier les enfants à la philosophie au sens noble du terme bien sur pas la philo qui tourne en rond …mais pour en revenir à cet « école de l’être » connaissez vous que ce fait ELine Snel aux pays bas cet femme a mis au point des techniques de méditations visualisations pour les enfants .
le programme se nomme attentif et calme comme une grenouille .
http://www.commeunegrenouille.fr/
Je profite de ce post pour vous remercier pour tous ce que vous vous apportez tant au niveau de vos podcast que vos cabinet public et tant a venir …
Vivement la publication!
Je suis enseignant (arts plastiques) en Seine Saint Denis depuis de nombreuses années et cela fait quelques semaines que je teste certains principes de communication appris dans vos vidéos d’auto-hypnose ou de cabinet public, certainement de façon malhabile, mais bon sang, ça fonctionne! Avoir oublié depuis si longtemps la place de nos inconscients (prof et élèves) à l’oeuvre dans la classe me donne le vertige!
C’est bien sûr la liberté qui est la valeur fondamentale à faire émerger chez les jeunes, les textes qui fondent les programmes de l’éducation nationale le disent, mais les actions sont bien trop souvent vaines… Comment éclairer les élèves lorsque l’on laisse une partie de soi dans l’ombre?
C’est pour cela que j’ai décidé de suivre une formation à la pratique de l’hypnose dans un avenir très proche, et j’attends votre livre avec impatience!
Votre pensée est émancipatrice, merci.
Roland
Un génie et un talent énorme
Kévin, Kévin…si jeune et déjà si sage! je ne suis surement pas beaucoup plus vieille que toi et pourtant… à des années lumières de prétendre à une telle maturité.
La mienne, je la muris à la dure. Et quoi de mieux que la parentalité pour cela: miroir direct sur le passé et pas plus d’outils pour éviter les écueils du Système (scolaire aussi) ou alléger le poids d’un « héritage culturel et familial ».
Pindare, hum….il a l’air d’avoir tout compris celui-là.
Olivier THOMAS (jeune aussi) agit dans la même veine que toi mais c’est encore trop confidentiel pour des parents tout venant…les conf TEDx France sont bourrées de nouveaux penseurs de l’éducation aussi intéressants (et frustrants) les uns que les autres: à quand l’union pour l’action de tous ces brillants esprits ?
sophie, médecin malgré elle
J’ai eu la sensation de lire en moi même en lisant vos mots…
Cette idée qui semble folle que d’éduquer de « cette manière » dès le plus jeune âge, ou même apporté l’outil de l’hypnose dans les collèges ou lycées.. est une idée qui me plaît et pour laquelle j’ai envie de me battre et d’agir.
Comme tu l’as si bien dis : « Il y a des révolutions que l’on ne voit pas toujours arriver, et il suffit de quelques individus pour les amorcer. »
Vous m’inspirez, de mon jeune âge, afin de devenir celui que je veux être et transmettre le meilleur de moi au plus grand nombre.
Merci à vous.
Bonjour Kévin,
Je vous ai découvert à la télévision et j’ai fortement apprécié.
Je souhaiterais pouvoir travailler avec une personne qui effectue l’hypnose, mais pas un charlatant. J’ai 65 ans, j’ai subi des tonnes de violence, malgré un caractère très fort et malgré que je suis depuis 13 ans en procédure pour 2 dossiers, je finis par avoir du mal à comprendre malgré mes interrogations. Je souhaite pouvoir être moi-même en me faisant aider par hypnose. Connaissez vous une personne responsable qui pourrait m’aider de préférence dans la région de Lyon ou ST Etienne, mais je ne sais pas ou vous êtes et si vous recevez, car je suis prête à me déplacer.
Merci pour votre réponse. Jocelyne, je ne suis pas pro (internet)
Email : [email protected]
Bonjour Kévin,
Pour moi qui suis Professeure des écoles depuis bien des années, et ayant eu un parcours scolaire chaotique, car trop d’évasions… et peu de motivation…. et de compréhension ou même d’empathie , merci de laisser enfin entrevoir ce que pourrait être une vraie école de la vie, celle que j’essaye moi même d’enseigner à mes petits CP , à mon petit niveau , de manière spontanée…
Et c’est tellement gratifiant ! Surtout pour les âmes sensibles…
J’aurais tellement aimé être éduquée ainsi à l`école.
Je suis absolument émerveillée par ces idées si prometteuses!
Merci !!
Agnès
Bonjour,
Je suis tombé sur ce cours en ligne aujourd’hui :
» apprendre à apprendre »
https://openclassrooms.com/courses/apprenez-a-apprendre
Je n’ai pas suivi ce cours, je ne sais donc pas ce que ca vaut.
Mais j’aime bien l’initiative de ce site qui propose des cours gratuits, donc je partage.